Vendredi 21h40
La voiture s'arrête, je le fais sortir et lui demande de marcher devant moi. J’ouvre la porte du centre et le pousse. Une seconde porte. Devant nous les escaliers descendant vers ce qui va être son enfer. Peu de gens connaissent ce lieu. Il me donne l’impression d’y être déjà venu.
Je sens à son attitude, aux réactions de son corps que c’est à ce moment là qu’il prend pleinement conscience que ce n’est plus un rêve, que la souffrance et l’humiliation l’attendent. Je l'entends murmurer "ce n'est pas possible, pas possible ...".
Je le regarde, prends mon temps, étudie ses réactions, son doute, sa crainte. Tendant un sac je lui demande de mettre ses affaires dedans, de ne garder que son slip. Il semble hésiter, finit par le faire, lentement, presque tremblant.
Le voila maintenant devant moi, ne portant que le slip noir des condamnés, attendant, ne sachant que faire. Je sors la corde et lui montre: " tournes toi, je dois te lier les mains dans le dos". Il est mince, peu poilu, le fouet marquera sans aucun doute sa peau blanche. Je serre bien les liens. Le voila préparé pour marcher vers le lieu ou il va être exhibé et supplicié.
"veux tu une cigarette?" Il refuse. Je regarde ma montre, il est l'heure de descendre. Posant ma main sur son épaule nue, le poussant un peu: "allons y!". Ce corps quasi nu descend maintenant devant moi.
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